Letter to the Editor of Il Veneto, 1921

Medardo Rosso Medardo Rosso Medardo Rosso, Issue 6, December 2021
https://italianmodernart-new.kudos.nyc/journal/issues/medardo-rosso/
Abstract

This article-letter, published in Il Popolo, Venice, October 22, 1921, is Rosso’s reply to the one published in Il Veneto, Padua, April 11-12, 1921.

Please scroll below for the English translation.

Monsieur le Directeur du Journal « Il Veneto » Padova. 

Vous avez publié, dans le numero 84 du 11-12 avril 1921 de votre journal, une réponse, signée C.G.S., à ma lettre à Clemenceau déjà publiée dans d’autres journaux de Venise et qu’ici je vous envoie. Cette lettre reste ma réponse, et je crois que de votre devoir maintenant d’autant plus vous la publierez.

Et j’ajoute. que j’aie donné des conseils et sur son œuvre à mr. Rodin cela n’est pas connu seulement d’aujord’hui, et je n’avais pas besoin de votre dénonce, monsieur l’agent de la compagnie C.G.S. Cela fut déjà publié par Konody dans la Pall Mall Gazette, dans le Daily Mail, dans l’Observer, il y a bien d’années, quand lui même, ce grand maître, m’y obligea. 

Ce fut à propos d’une de ses entrevues, lorsque ce monsieur, venu officiel, fit semblant de ne plus me connaître, oublia l’échange d’oeuvres que jadis iI me proposa, et que nous fimes, du torse de son « Jean Baptiste » (aujourd’hui l’«Homme qui marche») contre ma «Rieuse». Oeuvre qu’il fit plus tard passer pour sienne aux yeux de Maiergraefe lors d’une visite de celui-ci à son atelier.

Ce fait fut aussi alors publié dans le Cri de Paris par un autre de mes amis, A. Jbels, sans qu’il l’ai jamais démenti. Cétait au moment que partout ses amis commencèrent de me gratifier de son élève. Ils m’ont en effet jamais oublié. A preuve, je répète, le geste tout policier, la suppression de mon œuvre, l’étranglement de ma pensée à ce musée par ce directeur, cet employé de l’Etat (donc au service des intérêts de cette Nation) et depuis temps le légalement chargé d’affaires, l’exécuteur des grandes œuvres de ce maître, et pas seulement à ce musée, mais encore à l’autre, propriété aussi de l’Etait, exclusivement pour les œuvres de ce monsieur, le palais Byron.

Tout le monde n’est pas du gouvernement, de cette direction de toutes les autres banques. Et tous les moyens sont bons à celui-ci pour se débarasser de qui peut le géner. Ai-je besoin d’ajouter que la ville Lumière, qui manque souvent de pétrole, même qu’à l’enseigne de L. E. F., je la savais-comme toute autre— direction (grande halle) des ces différentes nations empoisonnée elle aussi du truc patriotique financier: j’avais eu, nullement, confience qu’elle aurait respécté un engagement qui portait préjudice aux produits, affaires de sa maison.

Les affaires sont les affaires, mr. Octave Mirbeau, le grand ami de ces messieurs, l’a encore affirmé. Mais le tout grand maître qu’il fut, pas seulement à eux mais à tous, dans la grosse affaire du patriotisme limite, dans cette question la plus lucrative pour cette Nation c’est à dire que tout produit intellectuel que matériel devait rester propriété spécialité à cette maison, que tout bénéfice fut bien à ceux nés dans celle-ci; je crois pas quand même qu’il aurait laissé abuser de ce truc, cette énorme base d’affaires, dechirer un engagement conclu, même avec l’entremise d’un de ces premiers, mr. Clemenceau, président encore de la conférence pour la paix, et, enfin, par ce manque de bons procédés, donner lieu à douter de la solvabilité de cette Nation, de cette Banque, dire pour vous les traités ne sont que des chiffons de papier…On les connait vos actions du patriotisme limité, vous ne pouvez plus nier qu’elles son en baisse aussi chez vous pour arriver à de tels moyens!

Et encore pour l’autre dénonce d’avoir collaboré de mes mains à l’œuvre de ce grand maître, cela fut encore démenti, et ça ne fut de ma part qu’à prétexte d’avoir par ce moyen pu, une fois plus, me rappeler de mes bons conseils de jadis à ce célèbre monsieur, lui dire: vous n’avez verni que la maison, malgré tous vos éfforts vous n’avez changé de route, vous n’avez abandonnée la conception materielle, vous étes resté, comme toujours, à l’interpretation statuarie, la compréhension d’œuvres pour y tourner autour, pour le toucher de la main. C’etait alors au moment de son Balzac.

Mais quoi devrais-je aujourd’hui répondre aprés les attentions que l’élément officiel, cet élément de la famille à Rodin partout despote maître du pouvoir, n’a cessé de me prodiguer depuis que avec l’effet de ma «Concierge» (œuvre du 1883, celle-ci de sa conception de lumière, d’emotion, d’une perspective autrement mouvementée, illimitée, non plus de «nature morte» mais dictée par la trépidation de notre état d’âme à cause de nos plus ou moins malheureuses phases sociales dues à ces différentes unités de coloration) j’avais démontré la fausseté de leur éducation, j’avais fait constater que la guérison de la maladie du bien voir était enfin trouvée? Que le virus de cette maladie n’était autre que leur enseignement matériel (objectif), négation de lumière de vie. Ce cancereux enseignement, brevet de leur propriété, injecté à l’enfant de son tout premier age, qui est de n’ avoir admis de tout le temps (le notre non exclus) aucune œuvre que conçue pour y tourner autour, pour être vue de tout côté, comprise donc pour le matériel toucher de la main, « pour les aveugles ». Comme s’il était possible limiter notre pensée, pas moins encore ‘on pourrait concevoir de séparer, se promener autour de ces différentes tonalités, mettre en somme des limites à ces différentes dominantes, ce différents istants raison de notre pensée. Supprimer, écarter nous mêmes, tonalités nous aussi, pas autrement des ces différents ensemble, de ce chaque moment lumineux. Révélés si l’opposition se donne, viceversa disparaissant si d’égale valeur. A preuve, l’observation, que chacun de nous a toujours faite: vous m’avez pas vu et pourtant suis passé pas loin de vous. Mais le « knok-Out» pour eux fut alors d’avoir étés obligés d’avouer que toute tonalité, à cause de la conception materielle, pas moins pour le toucher de la main que pour le déplacement personel, crue lointaine par cette autre conception d’émotion, de sa dominante valeur venait en avant et celle crue en avant allait viceversa en arrière.

La raison d’unité — d’air —jamais avant observée à cause de cette conception objective, s’imposait enfin d’autorité. (Et comment pourrais-je être dementi quand toute œuvre est déjà meilleure quand elle est moins objectivement comprise?) Cette accentuation de tonalité que à cause de votre émotion devrait vous être visible a tout moment habituel, elle-est d’autant plus extrêmement évidente que intense a été la surprise de cette vision, Ces tonalités si déjà à tout istant vous donnent l’effet de venir dans vous, par votre affolement tellement alors elles vous envahissent que vous vous y croyez noyés dedans. 

Aussi avaient ils compris que seule une perspective illimitée donc d’émotion de couleur, non plus — je repète — de «nature morte» (c’est le terme employé par ces grands peintres du passé et d’aujourd’hui), pouvait, par les déplacements augmentations éffacements de ces différentes valeurs (reflets), exprimer nos différents états d’ame, leur trepidation, le vrai, le seul horloge humain.

Tout bouge. Tout vit. Impossibile avoir jamais vu un cheval avec quattre jambes, pas plus que deux ou plusieurs effets à la fois. (Mon oeuvre Livre de Claris, 1901). Le tableau toujours conçu de son premier plan, deuxième troisième plan etc, de ses plusieurs effets à la fois, de sa conception à y tourner autour, pas différemment compris statuairement, a été ainsi placé à son juste casier. Desormais tout enfant ne fera plus subir la honte de son jugement quand – malgré vous dupes, vos abus de confiance envers lui – alors qu’il veut vous indiquer quelqu’un qui est resté sans réponse interloqué, vous dit: il est resté comme une “statue”.

La lumière, notre émotion, (notre exixtence), n’étaient enfin plus giflées…

Cette conception d’oeuvre nous vient du bâtiment, de l’esprit architecturale pour celui-ci (encore pour une raison de rapport!…)

Les oeuvres de la deuxième Grèce, de Rome, sa succursale, et de la Rénaissance, soussuccursale de celle-ci (sans parler encore de la soussoussuccursale à celles-ci et justement cataloguée “enpire”, completement presse-papier, de mr. Antonio Canova), son les époques parmi toutes les autres les plus objectivement conçues. C’est à ces trois époques que mr. Rodin appartient et restera un de ses grands représentants.

La preuve qu’elles sont les plus néfastes, les plus banales, réside dans le fait que à difference des autres on en a pu pàtir toute une entreprise, ètablir tout un métier. Un enseignement à la portée de tout le monde. Des accadémies, donc des écoles, depuis des siècles sont soudoyèes par les gouvernements des différents pays. Ces grands maîtres de la famille à Rodin pas seulement dans leurs ateliers mais encore dans ces différentes academies se chargent de former toujours des Nouvelles recrutes. Lesquelles dans un delai de temps plus ou moins éloigné en bons élèves (praticiens), vont ensuite collaborer, achever les oeuvres des leurs grand professori. Attendant plus tard, eux aussi grands maîtres, la même besogne.

La grande production depuis siècles de ces recrutes, la quantité donc des leurs spécimens d’oeuvres, l’habitude à les voir partout – de la plus petite cheminée aux plus petits endroits intimes – le monopole, je repète, que chaque Etat, tel un brevet d’invention, continue exercer de telle éducation, toute une presse officialle ou asservie au pouvoir de celle-ci, tout grand fonctionnaire rarement sans laisser sa petite plus ou moins grande histoire (toujours du même jeu) certain seulement alors d’être bien coté dans la maison; toute cette tacite mais sûre réclame est toujours à detriment des contemporains, bons seulement des leurs impôts à nourrir tout cela-oubliant que tout ancient n’à été que contemporain à son époque, que pas moins qu’aujourd’hui il aurait encore pu leur répondre d’aller chez les anciens à se faire alimenter; si vous y ajoutez tout un tas d’employés d’administration de cette maison, vous avouerez que l’on n’est pas de si tôt prêts à se débarasser d’une telle education, mieux donc d’une telle, affaire.

Oui… faut que tout ça rapporte! Et seulement alors, l’intervention, l’aide du gouvernement et de son troupeau d’endimanchés vous sera aquise.

Aussi, allez faire comprendre à ces profittanti que cette éducation est ignoble que c’est un tout abus de confiance que de profiter de la bonne foi de l’enfant lui donner une telle éducation! Que l’on ne peut remplacer quelqu’un dans sa pensée, dans son émotion. Qu’une œuvre ne peut être donnée que par celui qui l’a conçu. Cette quantité de militaristes civils vous répondront «qu’est ce que tout cela? Moi je sais que cette éducation est patronée par l’Ètat et qu’elle ne peut donc être que bien, qu’elle est d’un intérêt d’un bénéfice certain pour l’enfant, que, ensuite, il aura donc une situation certaine, enviable. A preuve, voyez le bénéfice journalier d’argent de tous ces praticiens qui ont déjà étés élèves avant lui. Puis un jour il sera grand maître lui aussi. Et vous ne dites rien de telle situation pour notre famille? Et il arrivera! Son professeur l’a dit, et gare à lui s’il n’écoutera pas bien à l’école: « Je ferais vite à lui couper les vivres!»

Et si plus tard l’enfant se révolte le bon jugement alors va tout seul. « Pensez vous, en valait la peine de dépenser tant que ca! Quel malheur pour nous tous! Et dire qu’il était déjà tout formé pour aller collaborer achever les œuvres des ses grands maîtres! On l’attendait… II avait encore tout dernièrement fait un buste si bien réussi… Il eut même le premier prix! Si vous l’aviez vu! Il était vraiment irreprochable de tout coté, on pouvait si bien le toucher, on pouvait lui compter les cheveux! Et cette barbe qu’elle était jolie! On allait souvent même à la lui caresser… N’en parlons pas des yeux, qu’is étaient si bien finis tous les deux! Ils étaient si bien fixés sur vous qu’on avait peur à les régarder. Quel travail! C’était tout à fait comme ces statues que l’on voit partout, que de notre premier âge on nous a indiquées comme des chefs-d œuvre. Ça ressemblait exactement à celle que encore dernièrement on a inaugurée tout prés de chez nous. Celle que tu aurais aimé qu’elle fut ailleurs, t’empêchant la vue. Ou encore à l’autre du Musée du Louvre, à propos de laquelle tu avais rémarqué que le bâton n’était pas si bien vissé, si bien sondé à sa main. Et dire combien de ces bustes, de ces œuvres, il aurait encore pu produire! Le client était si content! Et il faisait ça si vite. Voyez, même en sifflant; tellement avait-il appris le mêtier. C’est malheureux… Que d’argent perdu! Ah, si j’avais su!»

Les dons de ces élèves sont tellement développés par cette conception d’ouvrage que pas seulement, je répéte, ils arrivent à remplacer leurs grand maîtres dans leurs pensées, dans leurs plus ou moins grandes émotions, besognes, mais encore des exploits que pour toute œuvre des autres différentes époques seraient jugés difficiles, sont pour celles-ci au contraire très courants. A preuve: d’un buste (c’est le terme même que cet élément emploie pour ce genre d’œuvres) de mr. Rodin, l’on en fit un moulage jusqu’au cou. Après on acheva sur ce cou un autre tête. Le client qui désirait cet arrangement était content. Ou, pour mieux dire, la cliente, parceque ce buste avait une énorme grosseur de chaque côté du devant. Voir, à ce propos, procès du directeur du musée du Luxembourg, à cause d’œuvres éxécutées après le décès matériel de ce maître.

Je ne sais lequel de ces praticiens ait collaboré achevé les œuvres de Rodin lors de son vivant. Mais cela vous est pas difficile de le savoir. Certes ce maître ne manqua jamais ce ces messieurs: son atelier en fut presque toujours au complet. 

Des autres tours de force, tel que des étoffes trempées dans le plâtre, comme jadis sur de mannequins, aujourd’hui pas moins sont appliquées sur des nudités (statue) ou des moulages sur nature, pour obtenir ainsi l’habillement; et des clefs, des cordes, des arches, des fléches, des épées, des plumes, ou des pinceux sont fixés à la main de ces poupées, et encore  d’autres instruments, des marteaux, des ciseaux, sont posés sur le plateau où posent ces statues, pour representer les différentes spécialités, litérature, peinture, sculpture, architecture, ou encore la force, l’esclavage, et quoi encore? Le tout pour aller, ensuite, faire l’admiration des oiseaux. Car ces œuvres vont souvent placées à plusieurs mètres d’hauteur. Heureusement.

Si ces exploits sont possibles pour ce genre d’œuvres de ces trois époques surindiquées, pour toute autre cela, je répète, est moins bien facile et pour certaines extrêmement encore moins. A preuve un raccourci l’aplatissement de tout un côté de cette figure, l’élimination ainsi de tout un tas d’épaisseur que d’un tas de trous: voulant ainsi éviter le plus possible tout modelage, de cette presque surface comme grave dedans obtenant ainsi l’effet comme d’un dessein où vous trouvez souvent plus de couleur que dans celle que vous dites une peinture, celle qu’on vous a toujours, de votre première enfance, indiquée comme la seule capable de vous donner tout effet reçu —que vous contineuz à croire— mais qui étant toujours interpretée d’anecdocte n’a nullement jamais changé de l’interpretation objective, statuaire. Qui vous donne encore plutôt l’envie de la nettoyer.

Ces œuvres bien moins objectivement comprises, d’espace donc plus humainement conçues, d’elles seules ne vous donnent elles pas l’effet plus grand que ces différents gros bâtiments, églises de toute sorte, grandes caisses plus ou moins heureusement entassées les unes aux autres, coffres à bijoux quand pas encore des gateaux tel que I’« altare » justement nommé «della Patria » (voir Rome, place Venezia, numero?)?

Ensomme, malgré leur emprisonnement à cette conception architecturale, ne paraissent elles pas de leur effort rénier, réfuser ce cancer objectif, vous réclamer un peu d’égard, encore, vous dire: ne nous mêlez pas avec ces autres époques, à ces boutiques à ces marchands des statues?

Et maintenant pour votre grand pétard-espionnage de ma naturalisation que, à propos de la montée de ce titre de patriotisme limité croissante à raison des affaires présentes, persuadé de la force naturelle de ce titre seul moyen de défense que vous savez possible et que voudriez même empêcher à tout indépendant—je vous avais confiée comme pas ayant besoin de réclame, sachez, monsieur l’agent de la compagnia generale sbirri, que cette nouvelle je vous l’avais déjà dévancée. Elle fut déjà à l’officiel, et dans d’autres quotidiens publiée depuis d’années. Que votre plaisir à croire de m’endomnager moralement et matériellement reste donc bien limité! Et je vais cette nouvelle à vous la completer: que n’ayant pu dans cette nation de liberté égalité fraternité, pas moins qu’ici, obtenir de me libérer de cette condamnation de mort journalière—digne de l’époque des Borgia, de la république des piombi – qui est d’obliger encore aujourd’hui deux êtres à rester ensemble malgré leur differents sentiments pensées (celle nation ne donnant la loi du divorce qu’à ceux nés chez elle), j’ai aussi depuis temps réfusé ce decret, pour être libre de mes mouvements.

A moins qu’ici d’autres plus larges mentalités aient enfin comme dans tout autre pays voté cette loi du divorce, éffacant finalement l’honte de ne l’avoir pas accordée jusqu’ici. Mais au surplus, n’ai-je pas aussi toujours dit, et dans la lettre à Clemenceau encore affirmé, que pouvoir se dire « homme » est bien plus autrement digne que d’appartenir à n’importe étiquette, nationalité, que ce soit?

Et ça ne suffit pas encore d’avoir donné trois ans de caserme pour cette maison à détriment d’autres maisons?… Car dans tous les cas mon devoir aurait été de consulter les papiers de mes premiers ancêtres pour ne pas avoir des réproches à ce sujet.

L’on veut vraiment note specimen reduit à ce malheureux bétail qui, né dans tel ou outre terrain, écurie, doit rester à la merci de ces différents proprietaires jusqu’au jour de l’abbattoir. Nullement encore observant que ces patrons se rendent, au moins, responsables de cette viande jusqu’à ce jour, tandis que la notre ne commence intéresser que quand le carabinier peut aller la reclamer bien mûre de vingt ans.

Et l’on voudrait que, je répète, après trois ans d’existence (de caserne) déjà donnés pour ce truc de patriotisme d’affaires, pour cet élément gouvernement officiel trop souvent maçon de connivence partout, pour ces soidisant collègues dèspotes patrons de toute exposition concours, et sans oublier ces grands homes de lettres, critiques, leur soutien, exécuteurs de leurs grandes œuvres, pour tous ces employés de la maison.  Etat j’eusse à sacrifier mes vrais amis, ma seule famille patrie, qui prirent cause pour mon œuvre, qui se sacrifierent pour moi? Allons, pas de blague! Assez. L’on peut s’adresser ailleurs. Circulez, selon votre expression. II ne faut pas quand même que j’oublie de remercier ces soidisant confrères, cet élément de l’Etat, qui depuis vingt ans, pour pas dire davantage, aujourd’hui encore maîtres du pouvoir (voyez donc des vrais employés, dignes de pensions, des vrais fonds de commerce dans la maison culla delle arti), me voulurent toujours à l’écart, mais qui reconnurent enfin puis-je dire leur tort, se dignerent de me reclamer comme tout autre de leur famille. Et mon devoir est de profiter ici, d’indiquer les plus importants des ces numeros.

Naturellement le premier est l’ex grand maître maçon Ettore Ferrari, (dejà president de l’internationale de Rome, 1911) puis Leonardo Bistolfi, autres, et Fragiacomo, et Tito qui à l’avant dernière internationale de Rome fit du salon où étaient ses œuvres enlever les miennes que attendant le placement définitif (50 jours d’attente, mai annoncé présent le jours de l’inauguration!) j’avais fait placer auprès des siennes; et Vittorio Pica qui, déjà alors à Rome commissaire, ensuite à Venise, toujours initiateur de mon exposition, illustra mon œuvre, et pas autrement que son collègue Ojetti, arrivant même à indiquer comme meilleurs des mes œuvres la Rieuse et l’Enfant Malade que, empoisonnées elles aussi d’objectivisme, j’ai toujours exposées pour établir leur inferiorité, après de mes autres, c’est à dire auprès des mes toutes mes œuvres pour lesquelles toute porte fut, pour bien vingt ans, fermée, L’on voltige parfois quand la maison periclite, l’intérêt le reclame. Et c’est déjà quelque chose de louable.

Pourtant pas difficile serait de resoudre cet état de choses si I’on comprenait que toutes ces grandes nations ne se sont pour leur gloire toujours que paradées d’un tas de sacrifies, insultés des tous les temps. Que leur devoir, leur intérêt même, serait donc de ne plus accepter le jugement de tous ces employés, mais de chercher finalement le jugement des indépendants, et pas toujours de mêmes — si jugement faut il. Et pour bien alors persuader de leur bon procédé, dans ces mêmes locaux exposer les œuvres refusées auprès des autres, et comme dans les tribunaux motivant encore, si l’on veut, la raison du refus. Chacun paie sa contribution. Notre élément a les dépenses de tout autre, il vit, et donne à vivre. Et faut pas oublier que bien de grandes maisons, de grandes familles, souvent ont étées sauvées d’une banqueruote merci à nos œuvres qui servent aussi à nourrir beaucoup de villes.

Mais tranquillisez vous, monsieur l’agent. vous n’aurez plus besoin de dénonces, d’espionnage. La Société des Nations la voilà enfin debout, concurrente à la nation de son enseigne Liberté, Egalité, Fraternité. Plus de conception objective limitée. L’on a enfin compris que l’on ne peut arrêter l’air, pas plus que l’on pourra jamais établir des frontières. L’on a avoué que cela n’avait été toujours qu’une vaste plaisanterie, et que l’on ne pouvait admettre une éducation de limites, autant absurde était l’admettre des frontières, celles-ci n’ayant pu toujours se soutenir qu’à l’etat de cartonnage. Par conséquent, l’on ne voulait plus se rendre responsables de ces procédés devant l’histoire, pouvant laisser dire: il y avait encore à cette époque le patriotisme limité, des ministères des étrangers. La nouvelle génération ne sera donc plus obligée à passer son temps pour se débarrasser d’une éducation d’affaires, d’intrigues; ton enfant sera ainsi libéré de ces fardeaux d’ipocrisies, et grandi, il ne sera plus obligé de défendre comme avant l’éducation reçue si par elle compromis.L’on a enfin compris que bien, largement voir était bien penser, avoir conséquemment le geste autrement grand, autrement élevé. Toute cette empoisonnante objective éducation de voir, propriété de ces différents états, vient d’être, je répète, mise à l’index. L’on a plus voulu figurer avec une conception que sa seul force, son seul mérite résidait dans la quantité de production (de sa qualité à tan du mètre, monsieur l’agent!), dans une éducation, plus que intellectuelle, de boutique, de brutalité. L’on a commencé comprendre qu’il faut d’abord bien voir pour bien marcher, pour bien se servir de ses mains. Toutes ces plusieures maisons, banques, seront réduites à une seule. De conséquence, je répète, plus de blague. Donc plus de boucherie humaine. Tout en étudiant de résoudre l’égalité des familles, pas moins à toutes ces différentes maison religieuses, la maçonnerie pas excluse, aussi l’on a admis qu’il ne sera permis qu’un seul dieu. Ces grands magasins d’ossames, ces grands reservoir de sang que ces trois institutions, famille patrie réligion, nous ont de tout le temps fourni, auront enfin cessé… Voyez que cette conférence de la paix a servi à quelque chose! Elle a été au moins l’ideal de tout enfant naturel (ou « bâtards » comme dit mr. Giordano maire de Venise), si elle ne fut pas du bon goût de tout enfant compliqué.

Un grand professeur, je crois même d’université, mr. Wilson, qui n’a jadis l’égalité des rances, un homme de lettres tel Clemenceau, d’autres encore, n’ont pas voulu se présenter à cette conférence que en représentants des plus ou moins grandes banques. Après cette indiscutée internationale boucherie, ils ont cru plus digne d’accomplir leur mandat en bons humanitaires, démontrer ainsi qu’il fallait abandonner, au moins de beaucoup, l’ancienne route. Que, tout en vivant l’incohérence, fallait pas non plus insister, faire métier de certains défauts, de certaines malheurs. Que lâche enfin était d’abuser du frêle âge de l’enfant sous prétexte de l’éducation lui injecter le poison la haine de peuple à peuple. Que ma reclamation, toujours faite de toute ma vie, de supprimer l’enseignement de l’histoire, prétexte à continuer cette haine, nos divisions qui ne sont qu’une source d’affaires, était trop juste.

L’on a par conséquent décreté que l’enseignement de l’histoire serait supprimé jusqu’à l’âge que l’enfant, grandi, aurait pu le comprendre comme un fait de gouvernement, d’affaires, de grands intérêts de douane de ces différents propriétaires. Qu’il ne fallait pas conséquement l’accepter, rendre ainsi responsible toute une quantité de sacrifiés des tous les temps restés toujours à la merci de ces combinaison, qui n’avaient de leur refus qu’à choisir entre la mort certaine et l’espoir encore de l’éviter. L’on a admis que l’enseignement du code civil (en attendant celui du penal) était plus intéressant pour l’enfant que l’histoire de Charles Magne, de Louis 11, ou d’autres. Que les vrais Césars ont été Galilée, Jenner, Pasteur, Stephenson, (comme pour tout autre des ceux-ci rendant utilité mondiale, ces grandes nations n’ont jamais été embarassées à leur trouver une grande mère, ou un grand père, à n’importe quelle époque lontaine…). A prevue si cet enfant aura demain un héritage, quelque ce soit, s’il pourra lui même se débarasser d’un tas de démarches évitant de telle façon de recourir à l’avoué ou au notaire, ne sera pas une grande économie, un grand benefice à se passer de ces hommes de loi? Quand vous pensez que plus de la moitié de l’heritage vient dévorée per l’Etat ou ses gens de loi.

Inutile de dire que pour la nouvelle éducation du respect que chacun comprendra avoir pour l’autre, plus aucune distance de métier, professions, quelqu’elles soient! Toute maison “Io”, tout titre héritier ainsi que viager seront supprimés. L’on a décrété qu’il ne sera plus possible porter une médaille, recompenses quelqu’elle se soient, pour avoir tué son semblable. Et que par conséquent tout un tas d’étoffes destinées aux drapeaux allait enfin être employé comme chemisettes pour la joie des enfants. Que ridicule était de vouloir encore supprimer l’alcool d’autant que jadis il avait été d’un tout grand service pour ivrogner, abrutir, les grandes armées pour bien sûrement les amener à l’internationale boucherie.

Que si pas moins avait été criminel donner des concours de musique pour le choix d’hymne à pouvoir toucher les sentiments des ces pauvres malheureux, aussi et même plus coupable était de la part des artistes s’asservir à telle besogne.

Et maintenant, monsieur l’agent, comment appelez vous qui se présentant chez vous en journaliste, en homme de lettres, en collègue, comme vous avez fait chez moi, après avoir reçu affectueuse franche poignée de main, croit bien dénoncer une intimité confiée? Je vous laisse vous même prononcer ce nome. J’ai toujours entendu dire ce métier le rôle d’un traître, d’un Juda, d’un espion. Digne de certains agents de sûreté qu’il ne faut pas confondre avec ceux que vous êtes bien content de trouver, la nuit, rentrant chez vous, prêts à vous défendre, et qui seraient honteux de nourrir leurs enfants d’un tel pain. 

Après que, tel un exécuteur des grandes œuvres, vous trouvez « humain» de supprimer, d’étrangler une œuvre, éviter ainsi toute comparaison, tout loyal témoignage, toute discussion, quel espoir pourrais-je avoir de vous voir corrigé dans vos sentiments? J’ai des amis en France comme ailleurs et je ne veux pas que vous continuez votre jeu avec eux Monsieur Giuda Sarti, et commendeur, tel est votre nom. Ce qui serait bien C.G.S.A. cet instant j’apprends que, en attendant le buste, le modern Juda, ainsi que son compagnon Iscariota, vient d’être récompensé d’autre croix celle dite de la légion d’honneur. Avis aux déshonorés.

Medardo Rosso

PS. — Je demande ici même, et dans la « Gazzetta di Venezia » à la quelle je me dois pour avoir publié ma lettre à Clemenceau, de commencer une souscription contre l’enseignement de l’histoire, c’est à dire de la haine de peuple à peuple que l’on donne aux enfants. Et de le donner seulement plus tard alors que conscient. Aux mères l’honneur de l’initier.

Medardo Rosso

 

To the Chief Editor of Il Veneto, Padua,

On April 11-12, 1921, in your issue number 84, you published a reply signed C.G.S.- to my enclosed letter addressed to Clemenceau previously published in various Venetian papers. The present letter is my answer, and I believe that it is your duty- especially now- to publish it.

In addition, the fact that I have given words of advice to Mr. Rodin about his works is no secret, and there was no need for you to denounce me, Mr. Policeman of the C.G.S. Company. This fact was already published by Konody in The Pall Mall Gazette, in The Daily Mail, and in The Observer some years ago, when the great master, himself, obliged me to do so.

Occasioned by one of his interviews, when this gentleman, now an authority, pretended not to know me, forgetful of his past proposals for a mutual exchange of our works which took place between his bust John the Baptist (now The Man Walking) for my Smiling Woman [Rieuse]. Later he was to pretend that the latter was his own, during the visit of Meier Graefe1 to his studio.

This fact was also published at the time, in Cri de Paris, by another of my friends, A. Ibels2, without Rodin ever denying it.

It happened at the time when, everywhere, his friends began to appreciate me as his pupil. In fact, they have never forgotten me. As proof of these facts, I repeat, I had to suffer a gesture worthy of the police, the suppression of my work, the suffocation of my thoughts, in this Museum and by this Director, the State employee (and therefore in this great Nation’s service) who for a long time has been in charge of the legal affairs, the executor of this master’s masterpieces, and not only in this Museum, but also in the other also owned by the State, the Byron Palace3 devoted exclusively to the works of his master.

Not all of them belong to the government, to this Department or to all the other banks. And for these people, all means are useful for removing undesirable individuals. I might need to add that I knew the “ville Lumière” where petrol is often scarce, even on L.E.F.’s illuminated sign, was like every other a Department (large market) of these various nations also poisoned by patriotic-financial tricks. I never  believed  that it  would  respect a commitment that might damage the products and the affairs of its own house.

Business is business4, as Mr. Octave Mirabeau, the great friend of these gentlemen, reminds us. But as great a master as he may be, not only for their sake but for everyone’s, in the great business of limited patriotism, in similar matters that are the most lucrative for the Nation, that is, that every intellectual and material product should remain a propiety, a speciality, of the house, that all profits benefit its native sons; nevertheless, I do not believe that he would have allowed such abuse of this trick, this enormous underpinning of business, or that a signed commitment be ripped up even thanks to the intervention of one of these “premiers”, Mr. Clemenceau, at the time President of the Peace Conference and, finally, due to this lack of manners, the solvency of this Nation, of this Bank, would be considered unsure and people would say that you think treaties are nothing but pieces of paper…

Your acts of limited patriotism are well known, and you can no longer deny that they are low in your estimation if you are stooping to such devices!

Regarding the other changes that I collaborated with my own hands in the works of this great master, the matter was also denied by me although it gave me another opportunity to recall the good words of advice that I once gave this acclaimed gentleman: you have only painted the house, in spite of all your efforts, you have not changed direction, you have not abandoned the material concept, you have retained, as always, the statuary interpretation, the understanding of sculpture by walking around it, by touching it. It was the period of his Balzac.5

But what can I answer today, after all the attentions that this official element – this element of the Rodin family, despotic master of power has lavished on me since I demonstrated, with the effect of my Portinaia (a work dated 1883, whose concept of light, of emotion, of a perspective set in motion, boundless, no longer a “still life”, but dictated by the trepidation of our state of mind caused by our more or less cheerles social phases due to these different units of colour), the falseness of their education and demonstrated that the cure for good sight has been discovered? That the virus of this disease was nothing but their material (objective) lesson, a negation of the light of life. Such opinionated teaching, patented in their name, instilled in children at an early age, that is not having admitted in all periods (including our own) works conceived to be circled, to be seen from all sides, intended therefore to be materially touched by hands, “for the blind . As impossible as it is to limit our thoughts, even less conceivable is the expectancy of walking around such different tonalities, in short, of limiting these various dominant effects, these different instants of mental reasoning. To suppress, to detach ourselves even we are tonalities not unlike these various groups- from each luminous moment. Revealed where there is opposition, vice versa vanished if of equal worth. Each of us has experienced proof of this: you did not see me, yet I walked right by you. But the “knockout” came to them when they were obliged to acknowledge that every tonality, due to its material formation, as is a touch of the hand or first-hand shifting, believed remote from this other emotional grasp, came forward with its dominant virtue while the one considered frontal, retreated, vice versa, toward the background.

The reason of unity air – never before observed because of this objective conception, was finally imposed. (And how could anyone deny this if every work improves when it is understood in a less objective way?). This accentuation of tonality that should be visible due to your emotion at every appropriate moment, is more extremely evident the more intense the surprise of this vision has been. If in any moment these tonalities seem to penetrate you, when there is a state of tension they invade you to the point that you feel you are drowning in them.

They had also understood that only an unlimited perspective, therefore with colour emotion and not- I repeat- that of a “still life” (the term used by these great painters, past and present) could, through movements, accentuation, cancellation, of these different values (reflections) express our diverse states of mind, with trepidation, truth, the only human pride.

Everything moves. Everything lives. You will never see a horse with four legs, nor two or more effects at the same time. (My work is a book for Claris6, 1901). The painting, always conceived with a foreground plan and then a second, third, etc., with its different effects all at one time, conceived to be walked around and always understood in a similar way to statues, has been placed in its proper slot. And a child will no longer be embarrassing when in spite of your deceits, of your breach of trust judging someone who had been questioned and could think of no answer, the child says: “He froze like a statue.”

So that light, our emotion (our existence) were no longer offended. This conception of works  comes  from  constructing,  from  an architectonic spirit, that is necessary to any building (again because of relationships! …)

The works of the second Greece, of its subsidiary, Rome, and of the Renaissance, sub-subsidiary of the latter (without mentioning the sub-sub-subsidiary and rightly called “Empire”, as useless as paperweight, by Mr. Antonio Canova) belong to the most objectively conceived periods. Mr. Rodin belongs to these three periods and will endure as one of their great representatives.

Proof of these being the worst, most banal periods lies in the fact that, unlike other times, it was possible to turn it into an enterprise as well as a real trade. Training accessible to all. For centuries academies, and therefore schools, have been subsidised by governments of various countries. In those various academies, and not only in their studios, these great masters of the Rodin family are in charge of the continuous training of new recruits. These, the latter, after a certain lapse of time as good pupils (practicioners) will further collaborate to finish the works of their great teachers. Hoping that, after becoming great masters themselves, the same mechanism will continue.

For centuries, the great results by these recruits, the mass of their essays, the habit of seeing them everywhere – from the smallest fireplace to the most private places the monopoly that, I repeat, every State, as a patented invention, continues to exercise on such education, on the entire official press, or, subject to this power, every great functionary seldom passes through without leaving individual traces whether large or small (the game never changes), sure of being well esteemed by the family; all this tacit but safe propaganda is always directed against contemporaries, only useful to pay taxes to keep all this going, unmindful that every artist of the past was a contemporary in his own era, and, unlike today, could have been advised to approach the ancients for his subsistence; if you add a bunch of administrative house functionaries to all this, you must admit that we are far from escaping such an education, or more properly said, such a business.

Yes everything must be fruitful! And only then will the intervention be revealed to you, the aid to the government and its troupe decked out in its Sunday best.

So go make those spongers understand that this education is unworthy, and that providing it is a total breach of trust of child’s good faith! That you cannot substitute someone in his mind, in his feelings. That works can only be developed by the person who has conceived them. This bunch of civil militarists will answer you, “what is the meaning of all this? I know that the State promotes this education and therefore it can only be good, profitable, beneficial to the child who, as a consequence, will have a safe, enviable life. Just look at the daily intake of all these practitioners who used to be his pupils. Someday they will also be great masters. And there is nothing you can say about this for the sake of you family? He will arrive one day! His teacher has told him, and woe to him if he does not do well in school: ”I’ll cut off his allowance!” 

And if the child rebels later, then the judgement will be less favourable. “What was the use of all this! What a tragedy for all of us! And to think that he was well trained for collaborating in the development of his great master’s works! We knew it would happen. Only a few days ago he did such a nice bust … He even received the first prize! You should have seen it! It was so real in its every part, you could touch it, count each hair! And the beauty of that beard! He even stroked it from time to time. And the eyes; they were so well finished! They could stare at you so deeply that they could frighten you. What works! It was really like those statues that you see everywhere, pointed out as masterpieces when we were children. It looked just like the statue they recently inaugurated close to our house. The one you would have liked to see in another location, because it blocks the view. Or the other one in the Louvre Museum, the one you said had a loose cane, not well joined to the hand. And to think that he could have turned out so many busts, so many of those works! His customer was so pleased! And he worked so quickly, even whistling; he had learned his trade so well. It’s disgraceful. .. Such a waste of money! Oh, if I had only known!

The talents of these pupils are so highly developed according to this conception of the work that they not only, I repeat, can substitute the thoughts of their great teachers, the more or less great emotions and important jobs, but also in every task that would have been considered difficult in every different period and, on the contrary, are presently considered as ordinary administration. An example of this: from a bust (a term that these people use for such type of work) of Mr. Rodin, a mold, up to the neck, was made. After this, another head was composed from the neck. The customer, who had wished for such an arrangement, was very pleased. Or, more precisely, the female customer, since the bust had an enormous swelling on either side of the front part. See for this circumstance, the trial of the Director of the new Luxembourg Museum because of the works executed after the death of the master.

I don’t know which of these practitioners collaborated in finishing the works of Rodin while he was alive. But it shouldnt be hard to find out. Of course, this master never lacked such gentlemen: his studio was always full of them.

Of other tours de force, such as cloths soaked in plaster, like those formerly put on mannequins, are today applied to nudes (statues) or on casts taken from nature, to make clothing; and keys, strings, arches, arrows, swords, feathers and brushes are fixed in the hands of these Dolls, and other instruments, hammers, scissors, are placed on the pedestal supporting the statues in order to represent different fields: literature, painting, sculpture, architecture, and even strength, slavery, and whatever else? The whole lot is destined to be admired only by birds. Because these works are often displayed at heights of several metres off the ground. Thank goodness. 

If such tasks are possible for this kind of works of the three aforementioned periods, for others, and I repeat it, it is not so easy and for some practically impossible. For example, in brief, the flattening of an entire side of this figure, the consequent elimination of a whole series of volumes and voids and thus the avoidance of as much modeling as possible, thereby obtaining from this quasi-surface the effect of a drawing where you would often find more colour than in what is defined as painting which has always, since early childhood, benn pointed out to us as the only art capable of rendering every perceived effect- that you still classify as such- because it is always understood in terms of anecdotes; this has not in fact changed objective and statuary interpretation. To the extent that you even want to polish it. 

Are not perhaps the works understood in a less objective way, therefore conceived in a more human space, those that by themselves give the greatest effect compared to those big buildings, churches of every kind, big cubes more or less pleasingly piled up, one on top of another, jewel cases yet better than bombon boxes like the “altar” justly called “of the homeland (see Rome, Piazza Venezia number?)?

In short, despite their entrapment in this architectonic conception, do they not seem, with their own efforts, to refuse this objective cancer, claiming a minute of you attention, or even saying: do not confuse us with other periods, with those schools, with those merchants of statues? 

And now with your spying of my naturalisation that, by merit of the rise of this title of limited patriotism that is growing thanks to present business, convinced of the natural force of said title – the only means of defense that you know is possible and that you would like to prevent for every dependent person- I had confessed that it did not need propaganda, because as you may know Mr. Policeman of the General Henchman Company, I already revealed that news.

It was already official, and published years ago in other newspapers. Your pleasure in thinking you could harm me morally and materially therefore remains limited. And I want to give you further information: since I have not been able in this country of liberty-equality-fraternity, nor here in Italy, to obtain a liberation from the daily death sentence – worthy of the Borgia era, of the republic of bullets – that forces two human beings in these times to stay together in spit e of their different feelings and thoughts (that nation does not apply the law of divorce if you are not native born), I long ago rejected such a decree so that I can be free in my actions.

Unless here [in Italy] other more open-minded mentalities have finally voted in favour of the law of divorce as in every other country, ending the shameful circumstances of not having yet approved it. But did I not say that being a “man” is much more worthy than belonging to a branded category or to whatever nationality? 

And, is it not yet enough to have sacrificed three years of my life to the army to benefit this and to the detriment of other houses. 

For, in any case, I should have consulted the letters of my earliest ancestors to avoid such reproach for this

The human champion is actually needed, reduced to something like the unhappy beast that, born in this or that land or stable, must remain at the mercy of its different propietors until the day it is sent to the slaughterhouse. The fact that these masters might shoulder their responsibility for this meant, at least, until that fateful day, while our own only starts to rouse interest when a carabiniere can claim it after a twentyyear riping period. 

And, I repeat, after three years of existence (of military service) dedicated to this trick business of patriotism, to this official government element all too often in connivance with Masons everywhere, to these socalled colleagues, despots, controllers of all exhibitions, competitions, not forgetting those great men of letters, critics, their protégés, executors of their great works, to all those employed by the house. And I should have sacrificed my true friends, which are my only native family, which vigorously defended -with swords-my work, who sacrificed themselves for me? Come on, stop joking! I’ve had enough. Address yourselves elsewhere. Circulate, as the saying goes. I must not forget to be grateful to the socalled compatriots, because of this element of State, which for at least twenty years and still now, masters of power (therefore model functionaries, worthy of retirement benefits, real pillars of commerce in the birthplace of art” house), always wished me out of the way, but finally admitted their error you might say, and felt worthy of considering me as one of the family. And it is my duty, here, to profit and indicate the most important among these numbers. 

The first one, of course, is the exMasonic master Ettore Ferrari (President of the International of Rome in 1911), then Leonard o Bistolfi, others, and Fragiacomo and Tito who, at the penultimate International of Rome had my works removed from the hall where his own were being exhibited, mine being next to his because I had placed there while waiting for their definitive allocation (a 50-day wait, but the works claimed as participants on opening day); and Vittorio Pica, formerly an organizer in Rome and then in Venice, promoter of my exhibitions, who illustrated my works, not differently from his colleague Ojetti, by suggesting that Rieuse and the Bambino malato as my best pieces, works that I- considering them poisoned as well by objectivity- have been forced to put with those others to which, for twenty years, all doors were closed. You must sometimes be an acrobat when the house is falling to pieces, and interest demands it. And it is at least something commendable. 

Anyway, it wouldn’t be that hard to solve this state of things if only it could be understood that these great countries have done nothing but boast, for their own glory, over a bunch of sacrifices, the perennially insulted. It should be their duty, in their own interest, to stop accepting the judgements of all these functionaries, and to finally look to judgements of the independent minded, and not always from the same ones in case of real necessity. And to persuade everybody of their good intentions, they should expose the rejected works together with the other, in the same rooms, and as in court, motivate the reason for each rejection. Each one pays his own contribution. Our activity has the same expenses as every other one, it lives, and it provides a living. And lest it be forgotten, many great houses, great families, are often saved from bankruptcy thanks to our works, which also serve to maintain many cities.

Stay calm, Mr. Policeman, no need to denounce, to go on spying. The Society of Nations is finally established, competitor of the Liberty, Equality, Fraternity country. No longer a limited objective conception. It has finally been understood that you cannot impede air, as you cannot establish borders. We know that this has always been a joke, and that an education of limits is not admissible, to admit borders just as absurd, since this could only be maintained on maps. And therefore nobody wanted to be historically responsible for this, when it could have been said in those times, limited patriotism still existed, the Ministry of Foreigners. The new generation will no longer be forced to waste time liberating itself from an education aimed at business or intrigue; your child will be thus liberated from this burden of hypocrisy, and when grown, will not have to defend the education that he has received, if he has any commitment to it. It has been finally understood that to see widely meant to think well, to consequently have a big, elevated gesture. All this poisonous objective education of seeing, property of these various countries, has been rejected, I repeat. Nobody wants to appear anymore with a conception whose only strength and merit came from the quantities of production (quality evaluated so much per inch, Mr. Policeman ) in an education, more than intellectual, of apprenticeships, of brutality. We are beginning to understand that in order to walk and make good u se of your hands, you must first see well. All these countless houses, bank s, will be reduced to only one. And therefore, I repeat, stop all this silliness. Stop the human slaughter. In an attempt to make all families and also all religious houses equal, including the Masons, it is conceded that only on e good be accepted. These great wharehouses of skeletons, these great accumulations of spilled blood that the three institutions, family, homeland, religion, have always imposed on us, will finally come to an end … See that this peace conference has been of use! At least it has been the ideal of every natural child (or bastard” as Mr. Giordano, mayor of Venice, says), even if it was not a nice thing for the children involved.

A great teacher, a university profess or I believe, Mr. Wilson, qui n’a jadis l‘egalité des rances,7 a man of letters like Clemenceau, and many others, have declined from participating in this conference as representatives of more or less large banks. After the undeniable international slaughter, they have thought worthier to perform their duties as good humanitarians thereby demonstrating the need to abandon, at least as much as possible, old ways. That even living incoherently, there was no need to insist, and to encourage, advocate certain defects, certain tragedies. And, finally, that it was vile to take advantage of fragile children and with the excuse of education, install poison in them, the hatred of people for people. That my claim, which I have always, all my life made, for suppressing the teaching of history, an excuse for perpetuating this hatred, these divisions among ourselves, merely a source of business, was all too right. 

It has therefore been decreed that the teaching of history be canceled until the child reaches an age when he can understand it as a matter of government, of business, of big customs’ interests of the various proprietors. That there was no need to accept it, thereby making a bunch of sacrificed people from all periods responsible, those who were always at the mercy of these experiments, and that by refusing it, the only choice they were allowed was between certain death or hope of avoiding it. It h as been admitted that teaching the Civil Code (we still have to wait for the Criminal Code) was far more interesting for the child than the history of Charlemagne, Louis XI, or others. That real Caesars have been Galileo, Jenner, Pasteur, Stephenson (as for all other great men like them, who have been useful to the world, great countries  have  not  been embarrassed in finding for them a grand m other or a  grandfather  in whatever remote period of time…) For example, if tomorrow this child receives an inheritance, whatever it might be, if he can avoid a series of procedures all by himself, and avoid lawyers and notaries, will this not be a big savings for him, to avoid all these law people? To think that over half of everyone’s inheritance is gobbled up by the state and its lawyers.

It is useless to say that in this new education of respect, which each should have for the other, there will be no differences whatever trade or profession! And the “I” cases, all inherited or life held titles will be supressed. It has been decreed that it will not be possible anymore to wear medals, or any other sort of decorations, for having killed another human being. And therefore bolts of cloth for making flags will finally be used to make shirts to please the children. It was ridiculous to want to ban alcohol, especially when in ancient times it was widely used to inebriate and turn great armies into brutes, doubtlessly to facilitate leading them to perform international massacres. No less criminal was the holding of music competitions to select he hymn that would move the sensitiviness of those poor devils, and besides, it was still more contemptible on the part of the artists to serve such purposes.

  And now, Mr. Policeman … What name do you give to somebody who presents himself at your own house, calling himself a journalist, a man of letters, a colleague, just as you have done to me, and after being warmly received with a sincere handshake, dares to make public a confidential piece of information that was entrusted to you? I allow you the privilege of pronouncing that name. I have always heard words like “traitor”, “Judas”, “spy” applied to that kind of behaviour. A name worthy of a certain type of policeman, not to be confused with those one is glad ot encounter at night, on one’s way home, who are ready to defend one, and who would be ashamed to feed his children with the bread that he earned from a criminal act like yours.

After seeing that, like an executor of great works, you consider it “humane” to suppress or strangle a work, to thereby avoid all comparison, all loyal testimony, all discussion, what hope might I cherish to see you correct your feelings? I have friends in France and in other places, and I do not want you to continue your games with them, Mr. Giuda Sart, knight commander as you are called. You should be C.G.S.A. I learned just a moment ago that while waiting for the bust, the modern Judas- just like his companion Iscarius- has been recompensed with another cross, the so-called Legion of Honor. May those “without honour” be warned.

Medardo Rosso 

 

P.S. I take the liberty to request here and in the Gazzetta di Venezia – to which I am indebted for having published my letter to Clemenceau, that a petition be started up to protest against the teaching of history, that is, the hatred between peoples that is passed on to children. It is better to teach it later, when they have greater awareness. The honour of initiating it is up to the mothers.

Medardo Rosso

 

   

 

 




  1. Julius Meier-Graefe, researcher of Impressionism.
  2. André Ibels, a friend of Rosso’s, who had defended him in the press, accusing Rodin of having copied him.
  3. Byron Palace, current premises of the Musée Rodin in Paris.
  4. Les Affaires sent les Affaires is the title of a theatrical work by Octave Mirabeau.
  5. Reference to Balzac, the sculpture by Rodin.
  6. Rosso refers to his article “De l’impressionisms en sculpture”, published by Edmond Claris in 1902, although Rosso had written in it in 1901.
  7. “who had never had the equality of the rancid“.
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